Ma première lunette était une 70x700.
Outre la Lune, une grande joie a été l'observation de Jupiter.
Je suis monté en puissance avec un C8 sur monture goto. Par la suite je me suis mis à la photo. Acquisition d'un Eos Canon ainsi que d'une camera.

Lorsque je fais le bilan, en rajoutant les oculaires, filtres et barlow, le réducteur et applanisseur de champ, la batterie ... , je dépasse largement les 3000€ d'investissement.

J'embarquais tout ce matériel de plus de 30 kg avec plusieurs sacs et valises sans oublié des vêtements chauds.
J'ai la chance que l'ascenseur descend jusqu'à la voiture, deux voyages ont suffit.

Habitant en banlieu parisienne NO, je parcourait une trentaine de km pour accéder à notre champ d'observation bien dégagé.
Déballement et montage du matériel, posionnement du chercheur, contrôle de la collimation, visée la polaire et alignement sur 3 étoiles. J'oubliais la mise à température d'autant que le tube est fermé . Une bonne heure avant la première observation.

Ensuite, je me lançais dans l'acquisition d'images. Installation d'une table avec un ordinateur performant pour l'acquisition à haut débit de plusieurs milliers via la caméra.
Cette fois j'ai eu de la chance, un bon ciel et pas de buée sur le télescope, d'autant que j'avais oublié le cache.

Il est temps de démonter, de ranger tout la matériel.
De retour, après avoir avalé une boisson chaude, je me glissais dans les draps sans réveiller mon épouse.

Le lendemain je traitais les images : alignement, sélection et entassement du quart, traitement par ondulettes à travers différents logiciels.
De nombreux tutoriels sont disponibles.
Enfin, j'obtenais une belle image colorée bien contrastée.

Une image comparable du CP obtenue la veille - certes de moins bonne qualité- en peu de temps avec l'Unistellar sur le balcon, malgré la pollution lumineuse et le froid.
Bel objet high tech.

A noter aussi, c'est un instrument pédagogique, complémentaire de Sky Map. Je dirige mon laser vers un objet céleste, l'image s'affichant en temps réel sur le smartphone ou l'iPod des observateurs confortablement installés.

En conclusion, un bon télescope est un instrument que l'on utilise souvent, chez soi ou en randonnée ( 9 kilos tout compris).
L'essentiel est de profiter du moment présent. Carpe diem

Tera

Je suis d'accord avec ton message, voici un complément.

J'ai un eVscop et un Stellina, les deux sont très différents, mais nous avons les couleurs en plus :

Mon eVscop est un Polaroid la photo est rapide, la luminosité des galaxies est superbe, mais pour les nébuleuses je préfère mon Stellina, les photos sont meilleures (temps plus long), je peux faire des tirages sur grand format. La bibliothèque de ma commune exposera mes photos en mai et juin, sur le thème de l'espace.

Les deux sont efficaces dans un ciel très pollué, ils sont légers et mobiles, avec des mises à jour régulière, ou les performances progresses.

Mon plaisir est d'observer avec les deux et aussi avec mon Dobson, je n'ai pas d'attente, je me régale.

Quand le couvre-feu sera terminé, si certains souhaitent venir observer pour voir les différences, vous êtes les bienvenues

Bonnes observations

Jean-Marc

Bravo Messieurs

Ca , c'est du retour d'expériences

Et apparemment , c'est du "gagnant - gagnant" pour les astram ... et leur épouse

En plus , les copains bénéficient du résultat avec de belles images !

Merci JC et JM pour ce croa technique accompagné d'un bon retour d'utilisateurs sur du matériel nouveau et bousculant quelque peu nos habitudes dans notre domaine !

Là, on est hélas bien loin du but de transfert de compétences qui nous est demandé par le concours d'images astronomiques lancé cette année 2021 par Sciences à l'école ayant pour thème : "Ciel imagé, ciel imaginé, ciel représenté".
Il est vrai que le prêt d'une caméra ATIK ne peut intéresser...
Un espoir cependant, le concours est ouvert aux astro-dessinateurs en herbe!