Bonjour,
Très sympa, l'envoie des "Breves" de Marco, sous une forme plus propice à la lecture et à la réflexion...
Pour la fusée chinoise, avec les chiffres donnés, on peut sans doute reconstituer le voyage avec précision. Un chiffre me fascine : La très faible durée entre la satellisation (to+12.3 minutes) et l'impulsion pour allonger l'orbite et se diriger vers la Lune (to+28 m), soit environ à 16 m après la mise en orbite.
En juillet 1969, les Américains étaient restés plus de 2h44m sur l'orbite de "parking" le temps de tout vérifier et de calculer l'instant précis de mise à feu, donc avant de donner l'impulsion de 6 minutes pour obtenir l'orbite lunaire. A-t-on fait des progrès dans la mesure des paramètres orbitaux ou sur la vitesse des calculs ?
Un second point que je trouve étonnant est sur le tout dernier graphique concernant les exoplanètes.
On trouve sur ce graphique des "planètes" avec des périodes entre 1/1000 et 1/100 d'année, soit entre 9 h et 4 jours. La loi de Kepler nous dit que ces planètes sont entre 1.5 et 7 millions de km de leur étoile (de centre à centre !) En particulier, on trouve une planète de période 1/1000 d'année (9 heures) et de masse environ 600 M_terre, soit 2 fois Jupiter. En supposant pour cette planète un rayon de 90000 km et l'étoile grosse comme le soleil, leur surfaces sont à (1500 -700 -90)x1000 km, soit environ 700 000 km. Sur un tel astre, il est donc recommandé de sortir avec une bonne ombrelle... Ce n'est pas tout. Comment un tel astre peut-il résister aux effets de marrées de son étoile ?
