JPA
Enregistré le: 03 Avr 10 Messages: 1196 Localisation: Auvers sur Oise
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Roger m’a fait parvenir les notes qu’il nous a diffusées pendant ses deux derniers exposés sur la physique de l’infiniment petit.
J’espère que Quasar en donnera copie à tous les Quasariens, car c’est la première fois que l’un de nous essaye de nous faire comprendre ce qui est incompréhensible.
Il nous en prépare un troisième sur le thème : « La construction d’une étoile », mais il me dit qu’il en bave pour nous expliquer l’inexplicable !
Cela n’est guère étonnant et je crois les copains que nous allons encore en déguster grave !!!!
Il s’étonnait que nous ne lui posions pas plus de questions.
Mais comment s’étonner quand les phénomènes hallucinants de l’infiniment petit défient tout entendement?
Je lui ai dit que je n’arrivai pas à comprendre dans son premier exposé Des particules pour comprendre les étoiles, comment l’on « pouvait emprunter de l’énergie au vide » pour créer des particules virtuelles.
Voici sa réponse, que je souhaite partager avec vous, car elle me semble particulièrement simple et compréhensible par nous tous.
J’espère que Roger ne m’en voudra pas d’ouvrir ce sujet sur notre forum et de le citer :
Il faut concevoir deux niveaux :
• Le premier qui n’est pas intuitif, c’est que toutes les quantités physiques échangées dans un phénomène naturel doivent être nécessairement maîtrisées. Si on veut une image simple : il faut un mécanisme qui « calcule » toutes ces quantités. C’est la reproductibilité qui nous permet d’établir des lois sous forme mathématique. Mais cette régularité n’est point le fruit du hasard, d’où l’idée d’un mécanisme de calcul, dont aujourd’hui nous ne savons quasiment rien.
• Second niveau : il est simple de penser que ce mécanisme à des limites, par exemple en rapidité, ce qui expliquerai la vitesse bornée de la lumière. Mais il a aussi des limites dans la mesure des quantités. Ainsi se comprend la limite temps-énergie. Comme ce mécanisme, qui définit les quantités temps-énergie, ne parvient plus à les mesurer au-dessous d’un certain seuil, on peut emprunter de l’énergie sans une cause qui la produit !
Telle est ma conception sur cette question.
J’espère que nous en reparlerons bientôt.
Je vais continuer à potasser ses exposés, mais je crois qu'il me faudra beaucoup, mais beaucoup de temps et de nombreuses relectures pour en saisir le sens.
Oui, Roger, nous en reparlerons de tes exposés!
_________________ Il est un âge où l'on enseigne ce que l'on sait. Vient ensuite un autre où l'on enseigne ce que l'on ne sait pas : cela s'appelle chercher (Roland Barthes).
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